En 2012, le fils de Carine est diagnostiqué autiste. Afin de mieux s’occuper de lui, elle se lance dans de nombreuses recherches sur l’autisme et sur sa prise en charge. Carine se rend compte que l’autisme n’est pas une fatalité et qu’il est possible d’aider un enfant autiste à atteindre le plus haut niveau possible d’indépendance et d’intégration dans son environnement. C’est à ce moment que va germer l’idée de projet Satori Moana.
Au Burkina Faso, l’autisme est largement méconnu et est encore considéré comme une maladie ou comme un problème lié à des forces mystiques. Les offres de prises en charges sont actuellement insuffisantes ce qui pénalisent le progrès de nombreux enfants et ôtent tout espoir aux parents.
Satori Moana veut apporter un changement à ces constats à travers la création d’un centre de prise en charge optimale des enfants autistes, afin de leur permettre de surmonter les différents obstacles et s’épanouir avec leurs particularités. Le projet intègre aussi de la formation aux parents, aux professionnels de la santé, ainsi qu’aux éducateurs en leur donnant des outils adéquats pour une prise en charge de qualité des jeunes autistes. Le denier volet de Satori Moana prévoit des activités de sensibilisation pour faire connaître au plus grand nombre les troubles du spectre de l’autisme et favoriser une société accueillante, accompagnante et bienveillante.